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Se faire aider quand on est aidant, une nécessité

Geneviève est mariée depuis 60 ans. Avec René, ils n’ont pas eu d’enfants, et une famille proche presque inexistante. Elle appelle pour être aidée, à son tour dans ce qu’elle nomme « son burn-out ».



René est depuis le confinement dans un fauteuil. Il ne sait plus marcher, sa santé décline sans raison précise, si ce n’est un grand âge.

Au fil des semaines, Geneviève s’épuise. Elle est sur le qui vive la nuit, elle essaie de pallier à beaucoup de choses, elle a laissé toutes ses activités personnelles de côté pour remplir dit-elle, « sa dette d’honneur ».


Des questions la taraudent. Va-t-elle tenir ? Quand va-t-il aller mieux ? Quand va-t-elle pouvoir lâcher prise ? La question du temps est devenue centrale, notamment dans la gestion du quotidien ? Tout comme la question de la durée, peut-être insidieusement mais de façon toute aussi déterminante. Elle met en jeu les rapports à l’avenir et à « l’après », deux sujets sensibles pour Geneviève.


L’espace thérapeutique permet à Geneviève de :

· Mettre des mots sur des angoisses, des colères, des impuissances…Penser « tout haut » fait exister la situation et peut permettre de la mieux canaliser,

· Lâcher prise pour évacuer son stress, apprendre à se détendre, se rééduquer au sommeil,

· Se plaindre, en toute confidentialité, du despotisme naissant de son compagnon de vie, de ses propres douleurs et difficultés et apprendre à dire qu’on a besoin de faire une pause. Accepter le droit au répit pour continuer à aider,

· Faire le deuil d’une vie sans la maladie et le handicap pour envisager autrement « le reste à vivre ensemble ».


Des liens pour s’informer :


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